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QUELQUES RÉALISATIONS EN
ATELIER DE
MARIONNETTES
J'ai
présenté 4 types d'ateliers différents : (cliquez
sur les liens si vous voulez ouvrir les pages, fermez l'onglet qui
s'est ouvert pour revenir ici)
- celui de
Jambles (71), réalisé dans une école primaire et
maternelle. Jambles
- celui du LEPA de Tournus (71) avec des élèves
de bac pro. LEPA
Tournus
- celui du collége d'Henrichemont (18) avec des
élèves de 6ème et de 5ème. Collège
henrichemont
- les stages d'une semaine avec montage d'un spectacle à Recy
(51). Ateliers de Recy
.
L'âge des
élèves était différent à chaque
projet, mais tous emmenaient les participants du stade "zéro"
à la présentation du spectacle au public. Ce n'est pas le
cas de tous les ateliers et souvent, je conduis l'étape de la
construction et ce sont les enseignants qui prennent la suite. C'est
quelquefois un peu frustrant de ne pas assister au stade final du
projet. Souvent, c'est le budget qui empêche que j'accompagne le
travail jusqu'au bout.
Il m'est arrivé
2 fois, lorsque ce
n'était pas trop loin, et sans que les enfants soient mis au
courant, d'arriver en spectateur pour assister à
l'apothéose de leur travail. C'était assez
émouvant de voir leur réaction quand ils me
découvraient.
Il m'est arrivé
une seule fois de mener au
bout les répétitions mais de regarder le spectacle en
spectateur. C'était en 1995 à Bellefontaine (39) dans la
colo Air et Lumière où je suis allé 10 mois de
juillet complets, de 1988 à 1997. C'était assez
particulier, puisque les enfants qui présentaient le Joueur de
flute de Hamelin étaient colons d'une année sur l'autre
pour la plupart, avaient tous déjà fait des marionnettes
avec moi, et parmi eux se trouvait mon fils Nicolas. Ils avaient tous
13 ou 14 ans. Leur animatrice, présente depuis plusieurs
années était aussi très familière des
marionnettes. Le groupe des petits avait construit les rats et les
enfants, et l'animatrice musique les dirigeait tout en jouant de la
flûte.
Les ateliers se
déroulent
généralement en école, en centres de vacances
etc... mais aussi d'une manière tout à fait
différente dans des foires ou ce genre de manifestation. Dans
ces cas là, l'organisation est souvent "à la bonne
franquette", et je prends les enfants au fur et à mesure de leur
arrivée, dès qu'une place se libère. Je peux ainsi
avoir des "grands" de 10, 12 ans, parfois plus, souvent des
filles, et en même temps des petits de 3, 4 ou 5 ans. Dans
ce cas là, les parents sont mis à contribution. Je donne
les explications à l'enfant, et les parents l'aident pour ne pas
pénaliser les autres
constructeurs.
Au fur et à
mesure des années, les
ateliers se sont
étoffés et diversifiés. Les pages qui vont suivre
vont vous présenter, par ordre chronologique des ateliers dans
des contextes divers, par leurs lieux, l'organisation, le nombre
et l'âge des participants qui ne sont pas toujours des enfants.
La photo
numérique n'étant pas
vraiment
d'actualité quand j'ai animé mes premiers ateliers, je
n'ai quasiment pas d'illustration des tous premiers, et souvent,
j'utilisais un appareil jetable. Les images ne sont donc pas
forcément de première qualité, mais elles rendent
quand même bien compte du fonctionnement et de son contexte.
Le
premier atelier, ce fut à
Bellontaine(39) à la colonie Air et Lumière, tout le mois
de juillet 1988. Les marionnettes furent
réalisées avec les tissus et les matériaux de
récupération trouvés sur place. Pour faire les
têtes, j'avais utilisé le rouleau de carton de papier WC.
On n'en manquait pas.... Je n'ai aucune photo personnelle.
En 1989, premier
"véritable" atelier,
réalisé à St Ambreuil (71) pour une association
de village qui n'existe plus. Je suis retourné à St
Ambreuil
plusieurs fois, tant pour des ateliers que des spectacles. En 1991, en
collaboration avec l'école fut monté Le joueur de
flûte de Hamelin et Blanche Neige. La petite qui l'a faite avait
4 ans et je n'ai encore jamais revu une enfant de cet êge avec un
tel don, tant théâtral que graphique.
.
L'article
de presse du JSL sur les ateliers de Saint Ambreuil en 1989.
.
Juste après ces ateliers, c'est là que
j'ai trouvé comment faire facilement des têtes avec des
boules de bois, grâce à Mme Robin, qui tenait la mercerie
de Tournus et qui savait où me les procurer.
Les 2 premiers ateliers
sur ce modèle furent
réalisés en juin 1991, à l'école primaire
de Fontaines et à l'école maternelle d'Epervans (71).
L'expérience fut concluante quant
au résultat, mais elle
a mis en lumière le probléme de fixation de l'habit sur
le cou de la marionnette, difficile avec les enfants de maternelle. De
retour chez moi, je me suis penché sur le problème et..
euréka !
En juillet je suis
parti à Bellefontaine, toujours à la
colonie d' Air et Lumière et la rapidité de la
construction avec ce procédé permettait de gagner
beaucoup de temps qu'on pouvait consacrer à la mise en
scène de spectacles beaucoup plus élaborés
présentés aux veillées. Le
premier fut une histoire de pirates débarquant sur une île
peuplée de sauvages.
.
Montage
d'un spectacle mélant des "sauvages" et des pirates par des
garçons de 9/10 ans et joué à l'une des
veillées.
.
Pierrot
et sa
Pierrette, construits à Bellefontaine en 1990. Photo qui m'a
été envoyée par leur constructrice après la
colo. La fixation de l'habit sur le cou permettait désormais
toutes les "fantaisies" comme cette collerette de pierrot.
.
Septembre
1990, Chaudenay (71) . Atelier en plein air lors de la
fête des fours à pain.
Modèle
de clown réalisé à la fête des
fours à pain. L'organisation des ateliers de dessine peu
à peu. Patrons des marionnettes, socles pour la fabrication,
matériel pour la construction. Cela ne cessera pas de se
perfectionner et s'optimiser. À cette époque, c'est
encore une logistique lourde, un matériel long à
installer et ranger. Si maintenant j'arrive à mener des ateliers
seuls, sans l'aide de ma compagne à cetté époque,
c'eut été presque impossible.
.
Première
école où furent mises en pratiques les astuces de
fabrication et d'organisation expérimentées depuis avril
91. Les plus petits se débrouillaient parfaitement, et il
était possible de varier les modèles quasiment à
l'infini sur une mème base. Par contre, il valait mieux ne pas
se "mélanger les pinceaux" en distribuant le matériel et
la peinture pour chaque marionnette.
Le
résultat est sans appel et si la chaleur de ce jour
là a permis un sêchage rapide, l'atelier s'est fini avec
plus d'une 1/2 heure d'avance, à la plus grande joie des enfants
qui ont eu droit à une démonstration de marionnettes
à fils avec Oscar, mon grand clown à ... 41 fils !
..
L'article
paru dans le Journal de Saone et Loire.
.
Dès lors, les ateliers
se sont enchainés presque sans aucun stress. Il était
possible de réaliser beaucoup plus de modèles et
répondre à la demande de tous les moutons à 5
pattes ou presque. En juillet à Bellefontaine, j'ai tenté
la fabrication avec les "grandes" filles de petits clowns à
fils.
Sur une semaine, c'était faisable, mais irréalisable sur
une journée.
.
En 1991, la Bibliothèque Centrale
de Prêts de Mâcon m'ai fait venir dans 7
bibliothèques pour que les enfants réalisent des
marionnettes instpirées des personnages des livres qu'ils
avaient lus.Je suis allé à Crissey (photo) Iguerande, St
Boil, Charolles, Fagnes, Sagy et Saint Yann.
.
Au fur et
à mesure des ateliers, le
matériel s'optimisait. J'ai commencé à proposer
aussi des animaux, essentiellement "humanisés", c'est à
dire qu'ils avaient un corps comme les autres marionnettes, ça
ne changeait rien à la construction, mais ils avaient la
tête disposée autrement sur le bâton, et on collait
des oreilles en carton recouvertes de feutrine ou peintes. Les rois et
les reines avaient leur couronne, les sorcières leur balai, les
pirates des bicornes (avec la tête de mort dessus !!!!) et leur
épée.
.
Hotonnes
(01), novembre 1993. Des pirates, des rois, des princesses, une
sorcière avec son balai et le petit garçon à
pull jaune au fond tout à droite a réalisé un
ours. Un des premiers modèles d'animaux.
.
Hotonnes,
classe des grands qui mettent la 2ème couche de
peinture. Ils ont réalisé les cheveux pendant que la
première couche sêchait. Le matériel d'atelier a
été optimisé au maximum. Les enfants
reçoivent un bol qui leur sert à ranger le petit
matériel (crayon, taille-crayon, gomme, toile
émeri) et les petits accéssoires. Hors le bol et le pot pour l'eau,
rien ne "traîne" sur les tables. Pour confectionner les cheveux,
j'ai mis au point un système de gabarit réglable qui
permet de réaliser toutes les talles de cheveux avec un seul
appareil. Auparavant, j'avais un jeu de gabarits par taille.
.
A cette époque, en
Saône et Loire, j'allais souvent le dimanche dans des foires ou
des expositions diverses. J'animais un atelier, la plupart du temps
bénévolement, mais c'est là que je testais les
"nouveautés" avant de les proposer aux écoles. De plus,
ces ateliers n'avaient pas d'organisation préalable, pas
d'horaires. Je prenais les enfants au fur et à mesure de leur
arrivée, sans limites d'âge (cependant, pour les tout
petits j'imposais la présence des parents) . De plus, les
enfants pouvaient quasiment construire la marionnette de leur choix.
Ce fut la meilleur école de réactivité et
d'improvisation. C'est ainsi que j'ai accueilli des enseignants, des
animateurs de centre de loisirs etc. Presque tous les dimanches de
pentecôte, à Beaumont sur Grosne (71) une mamie venait et
construisait une ou 2 marionnettes pour que ses petits enfants puissent
jouer et inventer des spectacles quand ils venaient chez elle en
vacances.
.
Aout
1994. Des enfants qui ont construit les marionnettes de Pierre et le
loup. Leur grand père avait construit un castelet. Ils ont
répété avec lui pendant les vacances et j'ai
été invité à assister au spectacle.
.
Mai
1996 Le Poizat (01) .Les enfants en spectacle.. Ils ont
construit les marionnettes de Blanche Neige et présenté
le spectacle aux parents à la fin de l'année scolaire.
C'est le bar de la salle des fêtes entouré de portes
accordéon qui a servi de castelet. J'avais prété
les décors à Mme Archeny, la directrice de
l'école et je les ai récupérés aprés
la rentrée des classes, en allant faire un spectacle dans les
environs.
Vous connaissez Le Poizat ? Et bien quand vous
empruntez le Tunnel de Chamoise sur l'autoroute, Le Poizat est
....au-dessus de vois têtes, en haut de la colline !
Je tenais à vous parler
du spectacle du Poizat, parce que c'est un de ceux pour lesquels j'ai
mis du matériel à disposition. Si construire des
marionnettes n'entraîne pas de véritables contraintes, ce
n'est pas la même chose quand il s'agit de présenter le
spectacle. Un castelet coute très cher (le mien, en le
construisant moi-même, vaut environ 2500 euros dont près
de 1000 euros pour les rideaux, ce qui est totalement
irréalisable pour servir une fois ou deux. Il arrive
régulièrement que je mette un castelet, des décors
voire la sono à la disposition des écoles pour que les
spectacles soient présentés dans de bonnes conditions. Il
faut régler le problème de l'acheminement, mais le
coût est négligeable par rapport à ce que
coûterait la construction. Consultez moi pour les conditions si
vous êtes intéréssés.
.
À
partir de la rentrès 1995/1996, les ateliers vont
énormément évoluer. D'abord, parce que de nouveaux
types de structures vont faire appel à nous. Ensuite, parce que
des écoles vont organiser des activités dans le cadre des
projets ARVE (aménagement du rythme de vie de l'enfant). C'est
le cas des écoles de Cuisery et de Simandre, (71) par exemple.
Tout cela va amener à concevoir de nouveaux modèes
de marionnettes pour les ateliers, et notamment des animaux de toutes
sortes, ainsi que des marionnettes à fils.
.
Tout cela vous est
présenté dans les pages suivantes.
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la page Comment se passe l'Atelier de fabrication de marionnettes
.
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